Azactu.net est en mesure d’informer que l’ancien promoteur de lutte, Aziz Ndiaye, est en garde à vue, depuis hier nuit, à la section de recherches de la gendarmerie de Colobane.
Que s’est-il passé ? Des sources renseignent qu’il est accusé de tromperie sur la nature et la qualité de son produit ”j’adore”. Il a utilisé des bouteilles d’huile ”Elita” pour mettre des étiquettes de l’huile ”j’adore”.
Mais, il se trouve que cette huile coûte moins chère que ”j’adore”. Mais, le promoteur de ”Aziz Business Company” vend ce produit au prix normal de ”j’adore”.
Selon des informations obtenues par Azactu.net, les analyses sont en train d’être faites par l’Ita.
Aziz Ndiaye, pris sur le fait dans ses entrepôts de Ouest foire, est accusé de tromperie sur la nature et l’origine d’un produit alimentaire. Il risque d’ailleurs une peine d’emprisonnement ferme.
Pour l’heure, nos radars ont filmé ses amis, partenaires en affaires et autres grosses pontes de la République en train de faire des pieds et des mains pour le tirer d’affaire mais c’est sans compter avec la détermination des pandores qui s’emploient présentement à mettre ce réseau hors d’état de nuire.
L’huile Elita est de bien moindre qualité que les huiles vendues sur le marché. Cette affaire est loin d’avoir livré tous ses secrets. Elle pourrait éclabousser des acteurs non soupçonnés.
A rappeler que Aziiz Ndiaye devrait faire face au juge du tribunal correctionnel de Dakar, demain 12 juillet 2018, dans une autre affaire de recel de riz impliquant ainsi que son père Allé Ndiaye et son frère Massata Ndiaye. Dans cette affaire, le transporteur malien Abdou Konté a été mandaté de convoyer du riz pour une valeur de cent millions pour le compte d’un commerçant malien Mamadou Kébé. Curieusement cependant, le riz s’est retrouvé dans les entrepôts de Aziz business company acquis par Massata Ndiaye. Ce qui lui a valu un séjour carcéral avant de bénéficier d’une mise en liberté provisoire.
A l’enquête, il avait reconnu avoir acquis 84 tonnes de riz à 21 millions, soit un bénéfice de 5000 FCfa par sac. Un achat licite, argue son père, qui ajoute que le riz a été déchargé en plein jour. De son côté, le patron d’Abc indique qu’il ignorait que du riz était stocké dans ce magasin. En tout état de cause, les prévenus ont tous été inculpés pour association de malfaiteurs, recel et complicité, et devront prouver leur innocence devant le juge.
Azactu