Dimanche après-midi, un nouveau coup de tonnerre a retenti sur la Coupe du monde 2018, après l’élimination du champion du monde en titre, l’Allemagne, à l’issue du premier tour. La Russie a en effet sorti l’Espagne en huitièmes de finale au terme d’une séance de tirs au but haletante (1-1, 4 t.a.b à 3). Malgré une possession largement favorable, la Roja n’est plus cette équipe capable d’accélérer sur une transmission, de déséquilibrer un bloc adverse sur un décalage ou d’inventer, tout simplement. Un nouvel échec après 2014 et 2016.
Peut-être que la sélection espagnole devra se réinventer à l’avenir. En tout cas, celle-ci avait les armes pour éliminer la Russie, en vain, la séance de tirs au but aura été fatale. D’ailleurs, Diego Costa l’avait senti venir. Peut-être croit-il aux signes avant-coureur du football : une domination stérile, des occasions au compte-gouttes, une équipe russe qui y croit dur comme fer.
L’attaquant de l’Atlético Madrid avait en tout cas déconseillé au sélectionneur Fernando Hierro de faire tirer Koke, en témoignent les images ci-dessous dévoilées par Deportes Cuatro. Au moment où le sélectionneur espagnol dévoile les noms des tireurs, Costa, remplacé à la 80e minute, fait clairement savoir le fond de sa pensée à Sergio Ramos avant d’en faire de même avec Hierro.
LE CONSEIL DE DIEGO COSTA QUI AURAIT PU SAUVER L’ESPAGNE :
COSTA, PATRON SANS L’AUTORITÉ
« Koke est bien », lance Hierro, désireux de faire tirer le milieu de terrain. « Koke est bien ?! », répond un Costa étonné, histoire de faire comprendre qu’il s’agit d’une erreur. Le principal intéressé assure quant à lui être en mesure de tirer. Que nenni, il manquera son tir. Après l’échec du joueur de l’Atlético, Iago Aspas ratera aussi, scellant l’avenir de l’Espagne dans cette Coupe du monde.
Au moment où Koke manque effectivement son tir au but, Costa se retourne immédiatement vers Hierro, attend de croiser son regard et lui lance un « je te l’avais dit ». L’ancien joueur de Chelsea a l’attitude d’un patron. Malheureusement pour les Espagnols, Hierro ne l’a pas écouté… Diego Costa, auteur d’un bon Mondial, est peut-être une des bases sur lesquelles la Roja devra s’appuyer pour se réinventer.