Le président a fait cette déclaration la nuit dernière (lundi) lors d’un rassemblement à Kanilai », sa localité natale, sous les applaudissements des femmes de l’assistance, a précisé mardi le ministre, interrogé par l’AFP.
Cette décision vise à « la protection des fillettes », a assuré Sherrif Bojang, soulignant que le chef de l’Etat l’avait motivée par l’absence de justification religieuse de cette pratique dans l’islam. Le président Yahya Jammeh a prévenu les parents et les autorités locales qui ne respecteraient pas cette interdiction qu’ils subiraient des sanctions. Selon les commentateurs, les peines devraient être alignées sur celles prévues par la loi en cas de coups et blessures volontaires.
Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), la Gambie est l’un des dix pays, tous africains, où l’excision est le plus pratiquée, touchant environ trois quarts de la population féminine.
AFP