La nouvelle grille de primes pour la prochaine édition de la Ligue des champions ne connaît pas l’inflation…
Il y a la Coupe du monde en Russie, cet été, du 14 juin au 15 juillet, qui à défaut de profiter au pays hôte promet de profiter une fois encore à la FIFA, pour laquelle cette 21e édition sera une nouveau jack-pot. Et puis il y a la Ligue des champions, la compétition phare du football de clubs, organisée par l’UEFA, qui elle aussi ne connaît pas la crise, lit-on sur le site sports.fr, visité par Sanslimitesn.com.
On en veut pour preuve la nouvelle grille de primes dévoilée mardi par l’instance européenne pour la prochaine édition de la C1. Avec un nouveau total record de 1,95 milliard d’euros, à distribuer aux 32 équipes qualifiées, contre « seulement » 1,4 milliard d’euros lors de l’édition 2017-2018, qui s’est achevée le 26 mai, à Kiev, sur le nouveau sacre du Real Madrid aux dépens de Liverpool (3-1). Une manne à laquelle pourront prétendre le PSG et l’AS Monaco, les deux clubs français engagés dans cette prochaine édition qu’espère rejoindre l’Olympique Lyonnais, contraint d’en passer par le tour préliminaire.
A noter qu’un nouveau processus de distribution de ce prize-money sera mis en place dès cette prochaine saison. Avec le versement avant même le coup d’envoi de la compétition d’un tiers de ce magot, sur la base d’un calcul savant lié aux résultats des clubs au cours de la dernière décennie, mais aussi leurs trophées européens décrochés depuis les années 50, l’UEFA entend ainsi récompenser à la fois le palmarès des équipes, mais aussi leur constance au plus haut niveau continental. L’exemple d’un Real Madrid, triple tenant du titre, est de ce point de vue saisissant, puisque les Merengues toucheront plus de 50 millions d’euros, avant même d’avoir fouler la moindre pelouse. La Maison Blanche dans de telles conditions n’est pas prête de rentrer dans le rang.