Ces nationaux dénoncent la cherté de l’aéroport et les contrats usuriers imposés par la société gestionnaire, notamment le consortium Limak-Aibd-Summa.
Nos sources, parmi les contestataires, reprochent à la direction de LAS (Limak-Aibd- Summa) de traiter ses partenaires selon un double-standard. « Par exemple : les entreprises sénégalaises paient un ticket d’entrée à titre de caution préalablement à toute collaboration, alors qu’à l’opposé, le Français Lagardère, qui gère la boutique duty-free, jouit d’un contrat à revenue-sharing. La société turque Secco, spécialisée dans la restauration, bénéficie du même traitement de faveur. Et dire que pour ces deux dernières entreprises, les avantages ont été négociés chez Recep Teyip Erdogan. Entendez sans l’implication de la partie sénégalaise », déclare un membre du collectif câblé par Dakaractu.
Contactée par nos soins, la direction, qui joue la carte de l’apaisement, invite les dirigeants des entreprises sénégalaises précitées à dialoguer.
« Nous avons signé un contrat commercial avec des privés nationaux qui ont souscrit à nos propositions en connaissance de cause. S’il y a des malentendus au moment de l’exploitation, nous sommes prêts à négocier. C’est une épreuve que nous devons surmonter entre partenaires », précise-t-on, du côté de la direction.
Toutefois, pour le cas Teyliom de Yérim Sow, il se dit que cette société est liée par un contrat à l’APIX et qu’il n’existe pas une collaboration directe entre elle et la direction de l’aéroport de Diass.