Depuis que Fallou Sène a été tué et que le défilé des hommes politiques a commencé à Patar, son nom circule. C’est lui qui a interdit que les cérémonies de présentation de condoléances soient filmées, que les déclarations à la presse se fassent dans la maison mortuaire et que des images des membres de la famille, de l’épouse du défunt et de l’orphelin principalement, soient prises. Depuis Touba, Serigne Cheikh Niang a tout contrôlé d’une main de maître.
Ce jeudi aux environs de 23 heures, le chef religieux a câblé exclusivement Dakaractu pour se prononcer pour la première fois sur l’affaire. Il est vrai, dit-il, que c’est l’un de ses disciples les plus fidèles qui a été arraché à son affection, mais il dira avoir accepté le décret divin avec une longanimité sans réserve. Toutefois, il tiendra à faire quelques précisions de taille.