La sortie de Modou Diagne Fada s’en prenant à Oumar Sarr et Aïda Mbodj n’est pas du goût des jeunes de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales. En conférence de presse hier, Pape Samba Diouf, secrétaire administratif de l’Ujtl, soutient que le président du Conseil départemental de Kébémer a commis un adultère politique.
« Modou Diagne Fada doit vaincre son incrédulité. C’est un fils perfide et indigne, un contre exemple pour la jeunesse politique. Jamais une trahison n’aura été aussi flagrante. Mais, le drame pour notre démocratie, c’est que cette félonie s’est faite avec la complicité du président de la République et du président de l’Assemblée nationale. Cela constitue un précédent dangereux pour notre pays », a dit M. Diouf, outré, dans les colonnes de Libération. Celui qui assure l’intérim du chef de file de l’Ujtl, Toussaint Manga, en prison, d’ajouter : « Il a procédé à un adultère politique et mérite ainsi mille (1000) coups de fouet sur la place publique ». Ce parce que, déballe-t-il, Fada « avait élu domicile chez le Président Wade à Fann et l’a supplié, comme un valet assidu, de le mettre sur la liste nationale, parmi les dix premiers ». « Fada considère aujourd’hui que le poste de président de groupe parlementaire des libéraux et des démocrates est devenu un héritage propre », martèle-t-il avant de poursuivre : « L’histoire retiendra qu’il a poignardé son père Abdoulaye Wade au moment où celui-ci avait besoin de tous ses fils, héritiers de son génie, unis contre l’injustice et l’arbitraire. Mais, hélas ! Fada a préféré la trahison et les prébendes. Il n’a pas compris que la vie n’a de sens que si elle est rattachée au combat pour l’humanité et le bonheur des hommes ».