Dans ses conclusions sur la mort de Mouhamadou Fallou Sène, l’étudiant tué à l’Université Gaston Berger (Ugb), le médecin de l’hôpital régional de Saint-Louis, fait état d’une mort dont les causes étaient encore non-déterminées. Mais, il précise dans une parenthèse, sur le certificat du genre de mort qu’il a établi, qu’il avait constaté une plaie par arme à feu au niveau du bassin.
Ces résultats jugés « insuffisants », ont amené les autorités judiciaires « à adresser une nouvelle réquisition à un médecin-légiste de l’hôpital Le Dantec » pour qu’une autopsie soit opérée en bonne et due forme. Ce qui a été fait.
Le médecin-légiste requis a conclu presque la même chose que lors de la première autopsie pratiquée à l’hôpital régional de Saint-Louis. Il a constaté l’existence d’une plaie pelvienne avec des lésions viscérales, une hémorragie de grande abondance à la suite de coups et blessures par arme à feu.
Ces information ont été livrées par le Procureur près du Tribunal de Saint-Louis, Ibrahima Ndoye, qui fait face à la presse, à l’instant.