Baydallay Kane, le recteur de l’UGB a-t-il commis une faute lourde ?

La mort de l’étudiant Fallou Sène pose la lancinante question de la violation des franchises universitaires. Le recteur de l’UGB Baydallay Kane a publié un communiqué demandant l’apaisement.

Mais, plusieurs informations confirment que l’intervention des forces de sécurité au niveau du campus social s’est fait sur l’aval du recteur. Pour qu’une intervention des forces de sécurité puisqu’être possible au sein du campus social, il faut en plus de l’aval du recteur l’approbation de l’assemblée de l’université, ce qui n’a pas été le cas.

En vertu des textes qui régissent les franchises universitaires, les forces de sécurité ne peuvent pas être réquisitionnés à titre préventif selon les responsables du SAES. Et dans le cas d’espèce ça été le cas, puisque les membres du SAES soulignent que le recteur avait publié un communiqué la veile annonçant aux étudiants que le « nguenté touab » du mardi n’aura pas lieu que le rectorat s’y opposera.

Une telle situation met le recteur de l’UGB Baydallay Kane au banc des accusés. Le petit déjeuner coute 75 FCFA par étudiant. Ce qui fait à tout casser environ un million franc sur la journée. La vie d’un étudiant vaut-elle un million ?

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