Pendant les périodes de vaches maigres, Macky Sall, alors candidat aux élections présidentielles, frappait à toutes les portes, pour trouver des fonds pour sa campagne électorale. Il s’était trouvé de grands « courtiers » qui vendaient son image, dans le monde entier. Et cette équipe était dirigée par une malienne du nom de Aminata S.
Cette dernière d’ailleurs l’avait connecté au milliardaire Seydou Kane, qui réside au Gabon, un inconditionnel du directeur de cabinet d’Aly Bongo, le béninois Maixent Accrombessi, un homme très contesté, de par la position qu’il occupe, par le peuple gabonais.
Entre Macky Sall et Seydou Kane, tout est allé très vite, car le premier cité est très dévoué quand il est en face de ses intérêts. Ainsi, Mr Kane l’adopta, et devient de fait, un de ses principaux bailleurs avec un certain Amadou G., malien aussi, qui vit à Pointe Noire, au Congo Brazzaville.
Les enveloppes commencent alors à défiler, en euros comme en dollars, ou encore le financement des troupes apristes résidentes au Gabon et au Mali, ou encore, le paiement du loyer et du personnel du bureau, chargé de recueillir les fonds de campagne, établi à Bamako, à côté de l’hôtel Radisson, ainsi que leurs frais de déplacement.
Il s’en suit que Seydou Kane se rendit aux États Unis pour voir ses enfants qui y étudient, et en profite pour payer les 7 voitures Tundra que Macky Sall avait commandées aux fins de ses déplacements à l’intérieur du pays, dont une, fut en semi blindée, pour un total de 187.000 US$.
La collaboration ne se limitera pas à cela, elle coulera comme une source sur une terre aride jusqu’à ce que la victoire sonna à la porte des Faye-Sall.
Seydou Kane est parmi les invités d’honneur du Président lors de son investiture, il n’y assistera pas cependant. Mais trois semaines plus tard, il reçoit le coup de fil du premier des sénégalais, qui l’invite sur ses terres, sur lesquelles, il a décidé de régner sans partage. Son séjour fut royal, il est accueilli au pied de la passerelle de l’avion, avec les voitures de la présidence, avec une flèche, direction l’hôtel Radisson Blu Dakar.
Le passeport diplomatique lui est délivré dans des conditions que nous ne relaterons jamais, par respect à ces nombreux chefs religieux, ces chefs d’entreprises, ou ces vaillants sénégalais, qui représentent dignement le Sénégal, à qui, il le leur a été retiré ou refusé, rupture « mackyene » exige. Seydou Kane traitait alors directement avec le Président , et ce dernier branche Abdoulaye Daouda Diallo dans la juteuse affaire, aux branches nébuleuses, et qui, à son tour, est chargé d’arroser les racines de cette union d’amour pliée sur des intérêts sombres, qui frisent le blanchiment, au détriment du peuple sénégalais, pour qui, tout est compliqué malheureusement, avec l’avènement du plan Sénégal émergent, qui n’a produit jusque-là, que hérésie, utopie et tintamarre.
Seydou Kane, dans ses salons privés, entouré de sa cour, soumise à ses caprices, constate que notre cher Président est un fin « racketteur », qui l’appelle régulièrement, pour le solliciter, ce qui l’énerve des fois, surtout quand il voit un leader africain se comporter de telle sorte.
Bref, l’affaire de son arrestation révélera d’autres souris cachées dans ses caves.
Un parfum de pillage organisé, l’Etat du Sénégal a voulu étouffer l’affaire, mais en vain, car chez Marianne, tout brûle comme un feu de paille, et leurs yeux d’iguane ne laissent aucun soupçon échapper à leurs frontières.
Alors Mr le Président, vous, qui ne cessez d’accuser vos compatriotes sénégalais de roublardise et de fainéantise, alors qu’il n’en est rien, quelles étiquettes devriez-vous coller à Seydou Kane, qui possède une grande entreprise au Gabon sans aucune référence? Répondez-y Excellence!
Penda Sow pour xibaaru.com