Le parrainage de la controverse : Le pouvoir de l’Apr, par l’Apr et pour l’Apr !

Le concept de démocratie pose problème autant que son application dans la sphère politique nationale. Détenir une majorité   mécanique pour le régime de Macky revient à s’arroger tous les droits au mépris de la cause juste. Le pouvoir de l’Apr, par l’Apr et pour l’Apr  en devient la devise. C’est là,  toute la controverse du système de parrainage, objet de tous les rejets de la part des sénégalais.

Le concept de démocratie pose problème autant que son application dans l’approche que les sénégalais se font de la politique politicienne. Si l’on s’en tient à la spécificité de notre démocratie de type représentative, les dépositaires de la souveraineté populaire cessent d’être des acteurs dès lors qu’ils arrivent à  désigner les « acteurs » supposés les représenter au plus haut sommet de l’Etat et au niveau de plusieurs autres postes électifs. Ils deviennent ainsi des spectateurs qui n’ont plus droit au chapitre en ce qui concerne certaines décisions d’intérêt national. Et c’est justement ce qui se passe avec le régime du Président Macky qui au final, se croit investi de tous les droits que lui dicte la majorité mécanique qu’il détient au sein des assemblées représentatives (Assemblée nationale,  et autres Institutions similaires).Du coup, l’on se rend compte que le Président Macky ne tient plus compte des sénégalais qui l’ont plébiscité à la tête du pays, encore moins de ce pourquoi « sa » représentation nationale travaille dans l’hémicycle. Les Sénégalais deviennent ainsi des « demeurés » qui se laissent embarquer dans des situations on ne peut plus antidémocratiques  sans aucun lien avec ses visées démocratiques. Et l’épine dorsale de cette crise des normes et procédures démocratiques ne résulteraient que de la posture partisane du chef de l’Etat en tant que Président de  parti, locomotive de la majorité présidentielle. Ce qui importe pour ce dernier, c’est de privilégier le parti avant la patrie afin de pouvoir maintenir l’échelle  politique qui lui aura permis de grimper les marches des escaliers menant au Palais de la République. Aujourd’hui, s’il y a « fracture » entre Macky et son peuple, c’est moins sa volonté d’appliquer la démocratie au sens diachronique du concept que d’user de sa majorité mécanique pour faire passer ses desseins. A la limite, les Sénégalais se résolvent au pouvoir de l’Apr, par l’Apr et pour l’Apr. Ce qui explique que la deuxième alternance démocratique émerge de plus en plus à reculons. Ce qui n’était pas souhaitable dans un pays comme le nôtre.

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