Très inquisiteur sur le plateau Dakaractu ce dimanche, le président des amateurs de lutte avec frappe aimerait savoir où atterrit l’argent que le Cng prélève sur les cachets des lutteurs. « Les marabouts qui accompagnent lutteurs en parlent, les juges en parlent, tout le monde en parle. Ils doivent faire une assemblée générale d’informations pour qu’on sache. Mais eux, ils sont assez forts pour ne pas convoquer cette assemblée générale », a dénoncé El Hadj Doudou Diagne Diecko.
Evoquant toujours la question liée aux avertissements, Diagne Diecko s’est exprimé sur la sanction infligée à Lac de Guers 2. « Lac de Guers 2 m’a appelé. On doit le suspendre. Il devait s’excuser, il ne l’a pas fait. Je lui ai dit au téléphone que je n’étais pas d’accord avec lui. Ces combats se soldent souvent par des nuls. Il n’avait pas à s’attaquer au Cng ou à d’autres personnes », pense M. Diagne.
Sur un autre registre, le président des amateurs a, au sujet des infrastructures, mentionné :« L’arène nationale est un complexe sportif. Il y a d’autres disciplines concernées en plus de la lutte avec frappe. La gestion du stade dépend du gouvernement qui va nommer un directeur ».
Au rayon des actions à entreprendre pour sauver la lutte d’une léthargie redoutée, Diagne Diecko a exhorté : « Les maires des différentes localités, comme Kaolack, doivent faire des efforts au niveau de l’animation. Les promoteurs perdent jusqu’à 100 millions d F Cfa pour un seul combat, mais c’est leur passion pour cette discipline qui les aide à surmonter ces difficultés ».
« Il y a des promoteurs qui narguent les sponsors. Cela a poussé certains partenaires à se retirer. Si vous allez au Mali, l’Etat a donné un mot d’ordre pour que les entreprises soutiennent le basket. Il y a même des stades construits grâce aux sponsors. Il incombe à l’Etat de pousser les entreprises à sponsoriser la lutte. Grâce à cette discipline, il y a beaucoup d’emplois crées », renseigne le président des amateurs de lutte.
