La récurrence des ruptures de médicaments au Sénégal est devenu tellement banale que le ministre en charge de la Santé a dû taper du poing sur la table. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, « aucune procédure ne peut justifier une rupture de médicament ».
Il est vrai que les syndicats de la santé ont plusieurs fois battu le macadam pour réclamer de meilleures conditions de travail pour une meilleure prise en charge des patients. Mais de là, quand les officines de pharmacie sont frappées de pénurie au point de susciter une rupture nationale de ce sésame sans quoi les sénégalais peineront à se faire soigner, il y a de quoi s’inquieter ! Le ministre de la santé, Abdoulaye Diouf Sarr s’y est prononcé, hier, face à des journalistes spécialisés en questions de santé « La rupture, cela a été ma préoccupation. Parce que j’estime, qu’entre le DPM (Direction de la pharmacie et du médicament), la PNA Pharmacie nationale d’approvisionnement) et les établissements publics de santé, ainsi que les districts et l’ensemble des acteurs, il doit y avoir une coordination telle qu’on ait de manière permanente des médicaments disponibles. En effet pour Abdoulaye Diouf Sarr, la question de la disponibilité du médicament est une obligation de résultat. De ce point de vue, poursuit-il, tout ce qui peut être fait doit être fait pour qu’il n’y est pas de rupture, explique-t-il.