Etre arbitre au Sénégal ne rapporte certainement pas beaucoup. Mais quand on devient international, qui plus est dans les compétitions de la CAF et de la FIFA, on peut gagner énormément d’argent. C’est le cas des arbitres centraux et assistants choisis pour le mondial 2018 en Russie.
La FIFA a décidé de réserver un traitement royal à ses arbitres venus des cinq confédérations. Ainsi pour ce mois de compétition en Russie (14 juin au 15 juillet 2018), l’instance mondiale va mettre la main à la poche pour le versement des indemnités dite de « fonction » aux arbitres choisis.
30 000 euros au 1er tour, 45 000 après les 8èmes de finale
Une indemnité estimée au premier tour 30 000 euros jusqu’en huitième de finale (20 millions FCFA). Passé ce stade, les choses deviennent encore plus lucrative. Puisque les arbitres qui poursuivront la compétition toucheront 45 000 euros (30 millions FCFA). A cela s’ajoute, une prise en charge totale lors du mondial. Il faut dire que le corps arbitral de ce mondial sera très épié par deux anciens dinosaures de l’arbitrage mondial: le suisse Massimo Busacca, et l’italien Pierluigi Collina qui dirigent le département de l’arbitrage à la FIFA et la commission des arbitres de l’instance.
Il faut dire que ces montants peuvent être revus à la hausse. Puisque ce barème avait été appliqué lors du mondial 2010 en Afrique du Sud et Brésil en 2014. Une augmentation est dans les tuyaux. Ce qui pourrait rapporter encore gros à nos trois arbitrez. Un beau chèque pour Malang Diédhiou, dont l’avenir et déjà bien radieux (machallah). Le numéro 2 de l’arbitrage africain prendra sa retraite après le mondial, puisqu’il frappé par la limite d’âge, avant de poursuivre sa carrière dans la Douane sénégalaise, puisque Malang Diédhiou est un colonel des Douanes.
BABACAR DIOUF, LUXEW.INFO
