L’interpellation d’une jeune dame hier jeudi 22 mars, au rond-point de la poste de la Médina pour enlèvement d’une mineure de 7 ans, accentue la peur des parents. Maintenant au Sénégal, surtout dans la capitale, il ne se passe pas une semaine sans que l’on déclare la disparition ou l’assassinat d’un enfant.
Hier matin, aux environs de 8 heures 10 minutes, les éléments du commissariat de Rebeuss, en faction au rond-point de la poste de la Médina, ont été saisis par un groupe d’individus qui les ont alertés sur une femme qui tentait d’enlever une gamine.
Conduite au commissariat pour enlèvement d’enfant, la femme n’a pas pipé mot. Mais les enquêteurs ont trouvé sur elle sa carte d’identité qui révélait que cette dame, âgée de 26 ans, s’appelle Idiatou Diallo. Elle est née à Dakar et est domiciliée à la Cité Millionnaire. Sa carte d’identité révèle aussi qu’elle est sans profession.
Sur les informations que les interpellateurs ont déclarées à la police, il ressort que Idiatou Diallo «tirait sur le bras de la jeune fille Oumou Diallo, âgée de 7 ans pour la conduire de force. Se débattant pour ne pas la suivre, la fillette a attiré l’attention des passants qui ont voulu en savoir plus». C’est ainsi, poursuivent-ils, «que la fillette Oumou Diallo leur a souligné que la dame n’est pas sa maman, elle voulait l’amener à une destination qu’elle ne connait pas».
La petite a Et même révélé aux enquêteurs que la dame lui avait donné « une pièce de 100 FCFA que je n’ai pas accepté de prendre. Ensuite, elle m’a proposé d’aller avec elle à son domicile. Étant donné que je déclinais ses propositions, la dame s’est mise à me tirer de force». Sachant que les carottes étaient cuites pour elle, précisent les interpellateurs, «Idiatou Diallo a commencé à faire la folle».
Une fois dans les locaux du commissariat, elle est restée dans le mutisme total. N’eut été sa carte, les enquêteurs n’auraient connu rien d’elle car Idiatou a catégoriquement refusé de communiquer. Après avoir été placé en garde à vue au commissariat de Rebeuss, Idiatou Diallo est toujours entre les mains de la justice et l’enquête suit son cours.