Diao Baldé et Kalidou Koulibaly cultivent une complicité qui dépasse les limites du terrain. Chacun dans son style propre, reste à son poste…
L’un est aussi bling-bling et fantasque que l’autre est calme, sage et courtois. Le premier est attaquant et a grandi à Arbúcies, en Espagne, le second est défenseur et vient de Saint-Dié-des-Vosges, une commune française. Ils sont de la même génération, malgré une nette différence d’âge. « Kali » est né le 20 juin 1991, Diao à vu le jour 4 ans après, le jour commémorant la journée internationale des droits de la femme.
Une longue histoire lie le joueur de Naples (27 ans) au Monégasque (23 ans), deux Lions qui se sont affrontés en Série A, de 2014 à 2017. Partenaires en sélection depuis fin 2016, les deux « italiens » du groupe sont devenus inséparables pendant leurs 15 mois côte à côte dans la Tanière. Ils se sont retrouvés lundi à Paris, après un bref rassemblement, pour rallier Casablanca, lieu de regroupement des Lions, qui affrontent l’Ouzbékistan en amical, ce 23 mars.
Leur relation va bien au-delà de la simple camaraderie de vestiaire. Diao Baldé et Kalidou Coulibaly ne sont pas de simples coéquipiers, les deux joueurs de l’équipe nationale sont aussi amis dans la vie de tous les jours. Et cette forte complicité n’est d’ailleurs pas visible qu’à l’entraînement. Au Palace d’Anfa Hôtel de Casablanca, où sont logés les joueurs convoqués pour les matches amicaux du mois de mars, il est difficile de passer à côté de la forte complicité qui lie l’ancien joueur de Lazio et le napolitain. Au milieu de la Tanière, ils ne cachent pas leur bonheur d’être ensemble. Ne partageant pas la même chambre d’hôtel, iIs sont deux à se retrouver l’un chez l’autre pour regarder la télé, converser, écouter de la musique et boire du thé.
Kalidou Koulibaly n’hésite pas à aller perturber la récupération du gardien Alfred Gomis, qui dort avec Diao Baldé. Les trois ne communiquent qu’en langue italienne, pour que le chambreur, Khadim Ndiaye ne comprenne pas…
Dakaractu