En matière d’alimentation, l’heure à laquelle on prend son repas est aussi importante que le contenu de l’assiette. Et c’est particulièrement vrai en ce qui concerne le dîner, la faute à l’horloge biologique – ou rythme circadien – qui contrôle la succession des périodes d’activité et de repos. Situé dans le cerveau, ce « métronome du corps » indique par exemple quand il est temps d’aller se coucher avec des signes de fatigue, ou quand il est temps de manger avec la sensation de faim. Manger (trop) tard le soir peut alors avoir des conséquences : dîner quand l’horloge signale qu’il est l’heure de dormir peut en effet relancer les « mini-horloges » des organes du corps, ce qui crée un dérèglement du système. Et, on s’en doute, le corps fonctionne mieux quand il est coordonné.