Il est selon le magazine Forbes le footballeur le plus riche de tous les temps. Mathieu Flamini, qui n’a toujours pas raccroché les crampons à ce jour, jouirait d’une fortune de 15 milliards de dollars. Explications.
« Comme beaucoup d’autres footballeurs, j’ai des intérêts au-delà du football mais ma priorité reste le terrain. J’aime le football, j’y joue depuis l’âge de 6 ans. C’est ma passion. » Ainsi parlait Mathieu Flamini en février dernier à la signature de son ultime contrat en faveur de Getafe, formation de Liga basée dans la banlieue Madrid. Cela huit mois après la fin de son précédent bail à Crystal Palace. Formé à l’OM et passé par Arsenal et l’AC Milan, le Marseillais de 34 ans peut être serein au crépuscule de sa carrière de footballeur, lui qui trône sur un véritable empire en devenir de la chimie verte.
Selon Forbes, l’ancien minot est à la tête d’une fortune de 15 milliards de dollars (plus de 12 milliards d’euros), lui qui détient 50% d’une société de biochimie récemment évaluée à 30 milliards sur le marché américain. A l’origine de ce pactole, une rencontre en 2008 avec l’entrepreneur italien Pasquale Granata alors qu’il joue depuis peu à Milan ; puis un énorme travail de développement à l’échelle industrielle de l’acide lévulinique: une molécule pouvant se substituer au pétrole à partir de simples déchets végétaux. De quoi créer en somme du carburant ou du plastique 100% vert.
Avec un tel concept, la petite start-up GF Biochemicals (GF pour Green Future et/ou Granata-Flamini) s’est rapidement fait un nom et une réputation. Au point d’être le leader mondial désormais dans la production d’un substitut bio considéré comme « l’une des douze molécules pouvant contribuer à sauver la planète« , selon le département américain de l’énergie. Aujourd’hui basée aux Pays-Bas, l’entreprise de Mathieu Flamini promet de grandir encore. Jusqu’à révolutionner peut-être le marché de l’énergie et, au-delà, offrir un sursis à la planète.
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