Des médias japonais ont dépêché des équipes « pour voir de près les forces du football sénégalais », en perspective du match Sénégal-Japon, comptant pour la phase de poules de la prochaine Coupe du monde, prévue en juin-juillet en Russie.
« Vous savez, le Sénégal a surpris beaucoup de monde en 2002, à la Coupe du monde, mais depuis, il n’y a pas eu d’autres qualifications jusqu’à celle de 2018. Nous sommes donc venus voir de près ce qui se passe dans le sport sénégalais en général et le football en particulier« , a expliqué à l’APS le reporter japonais Takuji Kimura.
Ce JRI (journaliste reporter en images), qui a voyagé à plusieurs reprises sur le continent africain, sert de traducteur à l’envoyé spécial de Yomiuri Shimbun, un quotidien japonais qui tire à « plus de 8,6 millions d’exemplaires ».
Pour les besoins de leur reportage, les deux journalistes japonais, arrivés dimanche à Dakar, ont démarré le travail par des entretiens avec le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), Saer Seck, et le ministre des Sports, Matar Ba.
Les reporters japonais ont abordé avec leurs interlocuteurs sénégalais l’organisation de la Ligue professionnelle, l’organisation des clubs, la présence du public et l’impact du football sur le devenir des jeunes au Sénégal.
Un entretien qui a duré plus de 45 minutes, au cours duquel le match devant opposer les deux sélections sénégalaise et japonaise lors du Mondial (14 juin-15 juillet 2018) a naturellement a occupé une large place.
« Quel type de football pratiquent les joueurs sénégalais ?« , ont-ils par exemple demandé au deuxième vice-président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), qui n’a pas manqué de donner son avis sur les qualités des footballeurs sénégalais et l’attente du public pour ce Mondial.
« Nous sommes les petits poucets de cette coupe du monde mais cela ne veut pas dire qu’on y va sans ambition. Au contraire, quel que soit l’adversaire face à nous, le match sera attaqué avec l’objectif de le gagner« , a répondu Saër Seck, par ailleurs président de Diambars.
Les questions posées au ministre Matar Bâ ont tourné principalement autour des infrastructures, certaines ont concerné les sports les plus populaires au Sénégal.
La veille, M. Bâ avait déjà reçu la visite d’une équipe d’Asahi Shimbun, un autre quotidien japonais dont les reporters sont arrivés pratiquement à la même heure chez Saer Seck pour faire l’état des lieux de l’organisation de la Ligue professionnelle.
APS