Nul ne peut aujourd’hui parler du développement de la presse sénégalaise en oubliant Bougane Guèye Dany. En moins de cinq années, cet ancien reporter à Wal Fadjri s’est positionné comme l’un des patrons de presse les plus ambitieux de notre pays, remportant succès après succès. Grâce à son sens des relations humaines, il a pu obtenir un carnet d’adresses important qui le range parmi les personnalités les plus «réseautées» du pays. Saint-Louisien bon teint, c’est à Dakar que Bougane Guèye a réussi à creuser son trou jusqu’à se faire une place au soleil.
La rumeur prétend que la fortune lui a souri grâce à son allégeance au défunt Serigne Mbacké Sokhna Lô, son marabout et guide qui, outre ses prières et conseils avisés, lui aurait offert d’importantes sommes d’argent pour l’aider à démarrer. Mais quoiqu’il en soit, il reste sûr que c’est surtout grâce à son sens de l’initiative que Bougane est arrivé à se positionner parmi les Sénégalais qui investissent pour le futur. Il a commencé par mettre sur pied une petite agence de communication, dénommée «Dak’cor» qui, en quelques mois d’existence seulement a commencé à gagner des marchés importants. Puis il se lance dans la radio en prenant la majorité des parts dans Zik Fm, avant de lancer le quotidien «La Tribune», le magazine Hebdo, la nouvelle fréquence NFM, et, presque aussitôt après la chaîne de télévision privée Sen Tv. Aujourd’hui il possède le deuxième groupe de presse du Sénégal après Youssou Ndour, à qui il dispute sérieusement la suprématie dans ce domaine, avec l’avantage d’être un pur produit de la profession. Son plus, une générosité qui frise la naïveté et un sens élevé du respect du prochain. Sans doute le résultat de sa foi, de son engagement et de sa discipline en tant que talibé mouride, il vient d’étre nomé parmi le 100 personalités Africains qui font bouger leur pays par le Magazine Londien. Ses ambitions d’ aujourd’hui sont de partager sa réussite avec la jeunesse de son pays avec son slogan « GUEM SA BOPP » avec des caravanes de sensiblisation à la jeunesse de croire en soi car la réussite est au bout de l’éffort.
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