Tout le monde parle de la menace terroriste et de la détermination du Président de la République à faire face aux encagoulés de la religion mais une autre menace plus dangereuse plane sur notre pays. Il s’agit de la fièvre hémorragique Crimée-Congo qui est apparue au Nord du pays, précisément à Ndiawdoune, un village situé à 15 km au nord-est de Saint-Louis.
Une jeune fille qui présentait des symptômes apparentés à ceux du virus Ebola et qui avait créé la stupeur dans cette partie du Sénégal, est en réalité atteinte du Crimée-Congo. Les résultats des analyses effectuées par le service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann de Dakar ont révélé que la patiente est atteinte par la fièvre hémorragique Crimée-Congo qui présente les mêmes symptômes que Ebola : forte fièvre, selles tachetées de sang, vomissements entre autres.
Les autorités sanitaires doivent informer sur cette maladie grave dans les plus brefs délais et le ministre de la santé est invité à monter au créneau pour parler avec les populations comme ce fut le cas quand un cas de fièvre Ebola a été signalé entre nos murs. Comment chope-t-on cette maladie? Peux-t-on en guérir? Comment l’éviter? Comment se comporter avec un malade?
Le Sénégal doit faire face et des dispositions sérieuses prises le rapidement possibles car cette maladie n’est pas la conjonctivite : elle tue et peut s’étendre facilement sur d’autres zones