Tout commence par l’AMA (Agence mondiale Antidopage) et tout est conclu par l’AMA. Les journalistes n’inventent rien. Et les petits juges se servent des rapports de l’AMA comme des preuves oculaires. Et pourtant les pratiques de l’AMA sont connues de tous. On ne peut pas dire que la lutte contre le dopage soit sortie grandie de la bataille féroce que ce sont livrés les représentants des cinq continents lors de l’élection de John Fahey en 2007 à la tête de la présidence de l’Agence mondiale Antidopage (AMA) qui est aujourd’hui dirigée par Sir Craig Reedie.
La crédibilité, l’éthique et le désintéressement, tout ce qui constitue les fondements de l’Agence mondiale antidopage composée pour moitié des pouvoirs publics (représentants du monde sportif pour l’autre moitié), est remis en cause tant les soubresauts semblent avoir laissé de profonds désaccords entre les européens et leurs confrères des autres continents.
C’est l’AMA qui a laissé le cycliste Lance Amstrong gagné 7 fois le tour de France en tolérant ses dopages. N’eût été l’Agence américaine antidopage (USADA), Lance Amstrong ne serait jamais découvert.
Et aujourd’hui c’est cette agence corrompu et contrôlé par des lobbies puissants qui peuvent faire tomber un bon athlète quand ils veulent et laisser passer un athlète médiocre quand ils le désirent, qui vient aujourd’hui mettre en cause Lamine Diack, ses deux enfants et son conseiller juridique…Malheureusement tous des négros africains.
AMA, une agence de mensonges
Patrick Vassort, dans son ouvrage Football et politique, sociologie historique d’une domination, a dénoncé les dysfonctionnements de l’AMA : « En 1998, Ouest France dénombrait 1 000 000 de sportifs amateurs sous l’emprise du dopage dans l’hexagone. Un nombre qui a très certainement suivi une trajectoire croissante selon l’auteur qui estime aujourd’hui entre 650 000 et 3 000 000 le nombre d’athlètes dopés exerçant au plus haut niveau à travers le monde. »
Des chiffres alarmants qui ont fini de convaincre Patrick Vassort quant à l’«hypocrisie» de la lutte anti-dopage et en particulier la mise en place de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui ne serait qu’une pierre de plus à un édifice structuré de mensonges et de mauvaise foi
Figurez-vous que cette agence lave d’abord tous les petits blancs de l’agence…
« Les enquêteurs indépendants de l’AMA tiennent tout de même à nuancer les accusations contre l’IAAF dans son ensemble, en louant l’intégrité de plusieurs cadres de la Fédération internationale qui tireront la sonnette d’alarme, étonnés que des sportifs suspectés de dopage puissent continuer à courir, notamment lors des Jeux olympiques de Londres »
Et après l’agence insulte les têtes de nègres
« La corruption a pris corps en 2011 avec l’arrivée dans l’entourage de Lamine Diack de deux conseillers spéciaux, deux compatriotes sénégalais…Le premier, Habib Cissé, avocat de formation, est désigné conseiller juridique auprès du président de l’IAAF. Le second, installé comme conseiller marketing, n’est autre que le propre fils de Lamine (NDLR: Pape Massata) »…Vous avez bien lu, c’est comme dans un polar…
Et maintenant voici le mensonge point par point
1/ « Les deux hommes vont curieusement récupérer la liste des athlètes suspectés de dopage par l’IAAF »…Mais pourquoi le « curieusement » ? L’impartialité de l’AMA est déjà mise en cause.
2/ « L’avocat Habib Cissé va se rendre à plusieurs reprises à Moscou auprès des dirigeants de la Fédération russe d’athlétisme, et leur communiquer cette liste, hautement confidentielle »…Le Rapport de l’AMA transmis à l’IAAF n’est pas hautement confidentielle puisque les investigations ne peuvent pas être faites en dehors de l’Agence russe antidopage (Rusada). Ce même rapport était déjà aux mais cde l’agence russe. On fait comme si des russes avaient été épinglés à l’insu de l’agence russe antidopage. Et maintenant pourquoi accuser Habib Cissé sui le rapport était en Russie ?
3/ « C’est le point de départ d’un vaste système occulte de corruption, où fédération russe et clan Diack font chanter des athlètes en leur promettant, moyennant finances, d’échapper aux contrôles antidopage, en modifiant par exemple les données de leur passeport biologique »…Vous avez bien lu : la fédération russe et le clan Diack font chanter des athlètes russes. Mais comment pouvez-vous faire chanter un athlète si vous êtes dix fois plus riche que lui ? Connaissant la pauvreté des athlètes russes, comment la puissante IAAF va faire chanter de pauvres athlètes ? L’IAAF est même plus puissante que Bolt et tous les athlètes du monde…On ne peut pas être ROI et faire chanter pour des pièces d’argent un VALET…
L’AMA raconte des contrevérités dictées par des lobbies puissants qui veulent mettre fin à l’entrée des nègres dans les hautes sphères dirigeantes du sport mondial…
Doudou Andy NGOM pour xibaaru.com