Vidéo : Voici pourquoi les Parcellois ont lâché Zoss…Regardez
La population parcelloise ne veut plus entendre parler de Zoss. Très remontée contre son lutteur, elle lui demande de raccrocher.
Une défaite est toujours difficile à accepter. À l’Unité 3 des Parcelles Assainies où habite Zoss de l’écurie Door Doorat, l’ambiance n’est pas de celle des grands jours en ce mercredi 5 avril, lendemain du K.-O subi face à Siteu. Dans les premières heures de la matinée, un calme de cimetière y règne. L’amertume et la tristesse sont les sentiments les mieux partagés chez les supporters du ‘’Showman’’ de l’arène qui a signé son quatrième revers successif. ‘’Nous en avons marre de lui ! Qu’il arrête de nous f… la honte’’, gronde un proche du lutteur trouvé dans tous ses états.
Pas loin de lui, un groupe de jeunes, occupés à tromper leur faim malgré leur état, s’empressent de répondre à la question de savoir comment ils ont vécu le revers du frère de Garga Moussé. ‘’Ce lutteur (ils font allusion à Zoss) ne nous respecte pas. Il ne prend pas au sérieux son métier. Nous ne croyons plus en lui. Et dorénavant, nous allons miser sur les espoirs’’, introduit un homme qui préfère garder l’anonymat. Il renchérit pour le sommer de ranger son ‘’ngemb’’ (pagne noué) : ‘’Je porte la voix de toute la population parcelloise. Nous lui demandons gentiment de raccrocher et de quitter l’écurie pour laisser la place aux jeunes espoirs. À cause de lui, l’écurie sombre et nous n’allons pas l’accepter.’’
Les défaites successives de Zoss ont entaché la carrière du lutteur qui, pourtant, pouvait avoir des lendemains meilleurs. Débutant sa carrière vers les années 2000, l’enfant des Parcelles Assainies s’est imposé de par sa chorégraphie. Les shows qu’il faisait lors de ses prestations lui ont fait gagner le cœur de quelques amateurs et férus de lutte. Mais ses contre-performances ont fait baisser sa cote de popularité. Et sa défaite contre Siteu par K.-O est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Poussant ses inconditionnels à le supplier de quitter l’arène pour éviter d’autres déboires.