Serigne Bassirou Gueye voulait savoir, si dans certains cas, l’ancien édile de la capitale a eu à utiliser de fausses factures pour justifier les dépenses de la caisse d’avance. La réponse de Mamadou Diop est sans détour: “si vous me traitez comme ça, je ne vous réponds pas. Vous n’avez pas le droit de me parler ainsi. On ne se justifie que devant le ministre. Vous ne trouverez nulle part une définition sur les fonds politiques”.
Face à un tel personnage, le procureur, s’est limité au strict minimum. Me Yérim Thiam lui, est revenu à la charge, estimant que le seul fait, que l’on puisse penser, que Mamadou Diop a utilisé de fausses factures, l’a blessé.
“C’est ma conception”, répond celui qui s’est présenté à la cour comme le beau-père de Khalifa Sall. On retiendra de son témoignage, cette phrase : “si on se permet de dévoiler les choses à tout moment, c’est fini pour la république du Sénégal”. Mamadou Diop cite entre autres arguments pour prouver que les fonds en questions sont politiques, “l e décret concernant les avances sur crédit qui nomme les menus dépenses. La réglementation ne s’applique pas dans le cas d’espèce. Par ailleurs, il y a le budget dont le maire ne voit pas la couleur de l’argent. Il en est de même pour les autres caisses d’avance. Alors que, en l’espèce c’est le maire qui est au centre.
Omar Ndiaye (Actusen.com)