M. Lambert Mende, porte-parole du gouvernement de la RDC a expliqué à Voice Of America que le président Joseph Kabila ne sera pas candidat à la présidentielle de décembre 2018, comme l’indique la constitution. Le ministre de la communication congolais a par ailleurs précisé que le chef de l’Etat nommera d’ici à juillet, un successeur.
Au pouvoir depuis 2001, Joseph Kabila a remporté les élections de 2006 et 2011, contestées par l’opposition. Dans la foulée des élections prévues en 2016, ce dernier était censé se retirer. Mais ces élections n’ont pas eu lieu en raison d’insuffisances logistiques et financières, avance le gouvernement.
Pour l’opposition dénommée » Le rassemblement « , il s’agit d’une imposture du » locataire du palais de la Nation » pour violer la Constitution du pays. Un accord entre opposition et majorité présidentielle a été trouvé par l’Eglise catholique congolaise le 31 décembre 2016. Cet accord enjoignait Kabila de se retirer après ses deux mandats. Mais toujours selon l’opposition, Kabila semble avoir oublié l’accord.
Après plusieurs manifestations de l’opposition qui ont peu de succès, l’Eglise catholique a pris le devant des choses ces dernières semaines. Violemment réprimées par les forces de sécurité, ces marches ont fait plusieurs morts ainsi que des dizaines d’arrestations et de blessés.
La nouvelle du retrait de Joseph Kabila pourrait bien faire baisser la tensions en RDC.
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