Le débat suscite beaucoup d’intérêts ces derniers jours. En tout cas, depuis qu’une organisation de franc-maçonnerie a affirmé (visage découvert) qu’elle va organiser une réunion à Dakar, capitale du Sénégal.
Cela a suscité des levées de boucliers de toutes parts, surtout du côté d’associations musulmanes qui ont très tôt tiré la sonnette d’alarme en ruant dans les brancards. Elles ne sont pas arrêtées à ce niveau, puisque certaines de ses associations ont clairement fait savoir qu’elles seront des remparts infranchissables pour barrer la route à la franc-maçonnerie dans un pays qui compte plus de 90% de musulmans.
Ce débat se poursuit puisque Rihanna, la chanteuse Barbadienne qui sera sous nos murs pour un projet de financement du secteur de l’éducation, est fortement citée comme appartenant à des loges maçonniques qui ont pour objectifs de participer à la dégradation des mœurs, des valeurs culturelles et religieuses et s’ouvrir à une extravagance sans limites. Actunet qui a déjà enquêté et qui a pu découvrir que des Sénégalais bon teint localisés surtout dans le monde artistique (danse, chants et autres) ont été enrôlés pour les besoins d’une carrière (époustouflante). C’est d’ailleurs ce qui a conduit votre site actunet.net à s’intéresser à un autre ordre de sénégalais. Il s’agit cette fois-ci d’hommes d’affaires qui sont connus, reconnus et respectés.
En effet, quelques voix nous ont câblées pour échanger sur le sujet en citant des noms. Vrai ou faux ? Actunet qui a tenu à vérifier, s’est donné le temps d’une enquête pour en savoir un peu plus. Et, d’après nos investigations, il existe bel et bien des hommes d’affaires sénégalais soupçonnés d’appartenir à des loges maçonniques. Dire le contraire, serait faux. Seulement, une chose est certaine. De ces hommes d’affaires qui occupent le-devant de la scène pour le travail qu’ils fournissent depuis de longues années, qui ont réussi à partir absolument de rien pour bâtir des empires, ou qui ont hérité pour les rendre florissants, l’enquête a permis de voir au moins une certaine vérité.
En clair, la majorité d’entre eux, sont tous des musulmans connus pour leur appartenance aux confréries mourides, tidianes, khadr, etc. D’autres pratiquent la religion chrétienne. Donc, s’il est pour le moment assez difficile d’en découvrir un plus (l’enquête se poursuit), il faut retenir qu’ils sont des travailleurs qui triment pour créer des emplois, créer des richesses qui sont des marques sénégalaises et qui restent au Sénégal. Leurs soucis majeurs, restent un accompagnement de l’Etat qui doit les aider à mieux participer à l’effort de développement. Surtout qu’à l’heure où ces lignes sont écrites, certains commencent à broyer du noir pour des considérations liées au favoritisme, sans oublier le fardeau d’une dette intérieure que l’actuel Gouvernement peine à éponger.
C’est dans cette logique qu’un chef d’entreprise qui évolue dans le secteur de consommables informatiques et sécurité informatique a soutenu à actunet qu’il «opportun de soutenir les hommes d’affaires locaux qui travaillent au Sénégal, emploient des Sénégalais et sont porteurs de développement. Il faut leur faire confiance en les accompagnant puisqu’il s’git d’un partenariat gagnant-gagnant avec l’Etat.» C’est dire que le meilleur débat se situe à ce niveau car, pour des masses salariales comprises entre 100 à des centaines de millions, il faut bien savoir, mais pouvoir voir le bout du tunnel.