«Je ne commenterai pas ce classement. Il y a eu suffisamment de réactions et des sorties du Fonds Monétaire International (FMI) qui ont montré que ce n’est pas vrai. Avec des chiffres, on peut faire ce qu’on veut pour analyser, comparer et tirer la conclusion que l’on veut. Ça n’a pas de sens. Quand on voit la position du Sénégal, ses revenus, ses moyens d’intervention…, dire qu’on est parmi les 25 pays les plus pauvres au monde, c’est absurde. Même en Afrique, on ne peut pas être 25e», marque le Chef de l’Etat. Face à un groupe de journalistes qui l’accompagnaient lors du périple qui l’a mené en France puis en Inde, le président Sall précise: «Maintenant, quand on manipule les chiffres avec des paramètres différents forcément les résultats sont différents ».
«Il a eu la prise en charge du cours des dollars sur le calcul du PIB (Produit Intérieur Brut). Ce qui, comparé au renchérissement du dollar contre notre monnaie, a baissé le niveau. Ce qui est essentiel, c’est le PIB réel et le pouvoir d’achat des Sénégalais et leur taux d’accès aux services de base, tout ce que nous mettons dans le capital humain, mais aussi tout ce que nous sommes en train de faire pour la transformation structurelle de notre économie », indique par ailleurs ce dernier qui indique qu’«au même moment, nous avons une bonne nouvelle venant de la Banque Mondiale (BM), notre classement dans le top 10 du Doing Business pour la 2ème année consécutive, mais aussi les félicitations du Président Obama pour l’action diplomatique du Sénégal au sein de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Les critiques, nous acceptons, ça nous permet de travailler davantage pour atteindre et de multiplier nos efforts pour atteindre nos objectifs de développement durable et d’émergence».