Le procès de Khalifa Sall est purement politique. Telle est la conviction de Barthélémy Dias qui trouve que «cette volonté manifeste de l’Etat du Sénégal de vouloir se constituer partie civile dans le procès de la caisse d’avance de la mairie de Dakar relève de cette volonté manifeste de continuer à comploter contre le maire de Dakar. Il ne s’agit pas, depuis le début d’une reddition de comptes, mais, d’un règlement de compte ».
Poursuivant, il fera savoir que cette insistance à vouloir se constituer est une volonté de « vouloir liquider le maire de Dakar pour l’empêcher de participer à la prochaine élection présidentielle ».
Le maire de Mermoz/ Sacré Cœur d’expliquer pourquoi certains premiers ministres ont été cités en tant que témoin dans ce dossier. « Cette caisse d’avance qui fonctionne depuis le Président Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et aujourd’hui le Président Macky Sall que, soudainement, elle est devenue illégale et la raison pour laquelle nous avons choisi de citer les anciens premier Ministres en l’occurrence Mamadou Lamine Loum, Moustapha Niass, Idrissa Seck, entre autres c’est pour qu’ils puissent témoigner à la barre que cette caisse d’avance a toujours existé et que son mécanisme de fonctionnement a été un mécanisme qui a été mis en place par l’Etat du Sénégal et a toujours été approuvé à travers des budgets par l’Etat du Sénégal à travers son représentant en l’occurrence le préfet » , a expliqué Dias fils.
Barthélémy Dias de dire qu’ils vont se faire entendre si le droit n’est pas dit lors du procès : « « il y va malheureusement de la crédibilité de la justice Sénégalaise » « tout cela relève du complot d’Etat mais nous sommes optimistes et convaincus que le droit sera dit » « Pour l’instant, par respect au tribunal, nous allons adopter une posture observateur jusqu’à ce qu’on rentre dans le fond parce que dans le fond, le droit sera dit parce qu’il sera dit et au regret d’entendre le droit être dit nous ferons de la politique », a-t-il promis.