L’UEFA prépare le « Fair-Play financier 2.0 ». De nouvelles mesures, comme celle de limiter l’écart entre les recettes et les dépenses sur le marché des transferts, pourraient entrer en vigueur, révèle Le Parisien.
« Nous allons tout vérifier, c’est ce que je peux promettre ». Les investissements du PSG sur le marché des transferts l’été dernier ont affolé l’Europe du football. A tel point que l’UEFA a ouvert une enquête sur un possible contournement du fair-play financier. Aleksander Ceferin, son président, s’est engagé à scruter tous les faits et gestes du club parisien, qui a notamment attiré Neymar (222 millions) et Kylian Mbappé (prêt avec option d’achat de 145 millions d’euros et 35 de bonus).
A l’heure actuelle, aucune remontrance n’a été édictée à l’encontre du PSG, mais sa puissance financière continue de créer des remous sur le Vieux Continent. Sous la pression des clubs concurrents, l’UEFA pourrait mettre en place de nouvelles mesures afin de réguler le marché des transferts, comme le révèle Le Parisien, ce samedi. Ce projet, baptisé « Fair-Play financier 2.0 », se concentre pour le moment sous la forme d’un document d’une centaine de pages. Il pourrait entrer en vigueur dès la saison prochaine.
L’enjeu des « parties liées »
Parmi les réformes à l’étude, l’une consisterait à limiter la différence de la balance entre les achats et les dépenses au mercato. Un club ne pourrait pas débourser un montant supérieur de 100 millions d’euros à ses recettes. En clair, si une formation verse 150 millions d’euros pour acquérir des joueurs, elle doit tirer 50 millions de la vente de ses éléments. A titre d’exemple, l’AC Milan et Manchester City ont affiché des balances déficitaires respectivement de 160 et 150 millions d’euros l’été dernier.
Autre enjeu pour le PSG, celui de la définition des « parties liées ». Paris possède des partenariats avec plusieurs entités du Qatar. Comme actuellement, le cumul de ces contrats, s’ils sont avérés en tant que tel, ne devra pas excéder 30 % du chiffre d’affaires du club. L’UEFA creuse d’autres pistes comme celle d’encadrer l’endettement ou de limiter les effectifs à 25 joueurs professionnels. Un vote est prévu le 24 mai lors d’une réunion du comité exécutif de l’instance.
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