Ce maçon accusé de viol par la nièce de sa petite-amie !

Attrait devant le tribunal des flagrants délits de Dakar ce lundi pour les chefs d’inculpation de détournement de mineure, de pédophile et de viol au préjudice de la nièce de sa petite amie A. D, âgée de 12 ans, le maçon Mouhamar Kadhafi Sonko risque dix ans d’emprisonnement ferme, si toutefois le juge suit le réquisitoire du parquet contre lui.

2017, le maçon Mouhamar Kadhafi Sonko, né en 1985, avait un chantier en face du domicile de sa victime, sis à Scat Urbam. Ainsi, il a connu la tante de sa victime du nom d’Amina Cissé, avant d’être en idylle avec elle. Mais, le célibataire père de trois enfants, n’a pas hésité à assouvir sa libido sur la nièce de sa petite amie A. D, âgée de 12 ans.

Pour ferrer sa proie, le jeune maçon achetait de la bouillie de mil auprès de la grand-mère de sa victime. Et, il a demandé à cette dernière, de lui apporter un jour sa commande dans son chantier.
« Une fois à l’intérieur de sa chambre dans le lieu sus-indiqué, il m’a invité à s’asseoir sur son lit, mais je n’ai pas cédé à sa demande. C’est ainsi qu’il s’est levé pour fermer la porte à clé. Il m’a imposé sa force avant de se jeter sur moi pour enlever mon pantalon. J’ai essayé de crier au moment de l’acte sexuel. Mais, il a fermé ma bouche avec la paume de sa main.

Après m’avoir pénétré, il m’a rassuré en me disant que la douleur va disparaître. C’est ce jour-là que tout a commencé. A chaque fois, il s’arrangeait pour m’inviter dans sa chambre et dès que je viens, il passe à l’acte sexuel. Et, c’est lui qui m’a déviergé. Parce qu’il est le seul et unique homme avec qui j’ai entretenu de rapports sexuels », déclare l’élève en classe de 6e secondaire aux enquêteurs, après la découverte de sa grossesse de trois mois par sa grand-mère, au mois de novembre dernier.

Interpelé à son tour, le mis en cause rejette la paternité du bébé et soutient qu’il n’a entretenu qu’une seule fois, un rapport sexuel avec la minette. « Je ne suis pas le père de l’enfant qu’il porte. Parce que, c’est au mois de Décembre 2016 que j’ai couché avec elle, sans contrainte dans mon chantier. Et, je ne l’ai pas trouvé vierge. En outre, c’était un rapport sexuel protégé », s’est-il défendu sans convaincre. Pis, le prévenu ne s’est même pas soucié de l’âge de sa victime.

Devant la barre de tribunal des flagrants délits ce lundi, le prévenu qui cherche toujours à se disculper, déclare qu’il n’a jamais touché à aucun cheveu de sa victime. « Je sors avec la tante de ma présumée victime. Je n’ai jamais entretenu des rapports sexuels avec ma petite amie, encore moins avec sa nièce. Je ne me suis jamais intéressé à elle. Même après avoir terminé mon chantier, je me rendais chez elle pour voir ma copine. », a-t-il laissé entendre.

Convaincu de la culpabilité du prévenu, le parquetier a sollicité dix ans d’emprisonnement ferme contre lui. Selon le maître des poursuites, même si ce dernier, refuse depuis le début d’être le père de l’enfant que porte sa victime pour pouvoir échapper aux griffes de Dame Justice, les faits de viol et de détournement de mineure et de pédophilie sont établis à son encontre. Puisque, sa victime est âgée de 12 ans. Et, il est constant qu’il a eu à entretenir un rapport sexuel avec elle. Même si, c’est une fois. Du moment que, précise-t-il, c’est le prévenu lui-même qui a donné la date exacte aux enquêteurs.

La défense quant à elle, a sollicité la relaxe de son client. Selon la robe noire, il n’y a pas un élément objectif du dossier qui permet d’entrer en voie de condamnation.

L’affaire est mise en délibéré au 17 janvier prochain.

Leral

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