Après la barbarie sans nom perpétrée, samedi, dans la forêt de Boffa en Casamance, par un groupe armé, indignation, douleur, colère et compassion sont les sentiments les mieux partagés. En effet, comment comprendre qu’on puisse ôter la vie à 13 citoyens sénégalais totalement innocents parce qu’ils auraient franchi la ligne de démarcation délimitant la zone couverte par l’armée ? Ce, justement au moment où l’Etat a fait preuve de bonne volonté en libérant des éléments du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC).
Aussi, malgré les nombreuses divergences observées dans le champ politique, opposition et pouvoir ont-ils été unanimes à s’indigner, à condamner et à réclamer justice pour les victimes. Un deuil national de de
La famille du président Macky Sall endeuillé par le décès de la soeur de Anta Sarrux jours a été décrété par le chef de l’Etat Macky Sall. Il faut noter que cela faisait des années que la sud n’avait plus connu d’attaques de ce genre. Les Sénégalais étaient conscients de la situation de ni guerre ni paix qui régnait depuis un bon bout de temps mais semblaient en être satisfaits du moment que personne n’était tué. Et, avec l’appel solennel du chef de l’Etat lors de son message à la Nation, l’espoir était encore permis de voir la paix revenir définitivement dans la région sud.
Il reste juste à espérer que cette attaque de Boffa ne soit pas un frein au processus de paix. D’ailleurs, le chargé de mission du MFDC, Oumar Ampoï Bodian, a condamné l’acte et a montré un intérêt pour la manifestation de la vérité. Il a annoncé une enquête au sein du maquis pour retrouver les coupables.