Malick Gackou et l’argent des monarques du Golfe

Malick Gackou et l’argent des monarques du Golfe

Sa proximité avec les Wade n’est pas fortuite. Malick Gackou est aujourd’hui le chouchou de la famille Wade. Son rapprochement avec Wade-père lui est tout bénéfique. Les éloges politiques puis sociales en direction de Me Wade sont l’arbre qui cache la forêt, mais c’est un secret de polichinelle qu’entre Gackou et Wade, il y a un grand deal.

Selon des sources très proches de l’entourage de Me Wade, le leader du Grand Parti déroule un plan tracé par le « Pape du Sopi » en direction de la prochaine présidentielle. L’alliance politique entre les deux reposerait sur une stratégie de maillage du territoire national. En deux temps. D’abord, un affaiblissement de son ex-parti, l’Afp de Moustapha Niasse. Ce qu’il réussit jusqu’à présent. Secundo, par la quête de nouveaux militants par un discours savamment réfléchi et qui repose par la fragilisation du concept du Plan Sénégal émergent. Et jusque-là, selon toujours notre source, Wade ne cache pas de jour en jour sa «satisfaction» pour Gackou. Et si le leader du Grand Parti a accepté de se soumettre à Wade-père, c’est parce qu’il aurait «reçu de la part de Karim Wade des lettres d’introduction chez ses amis du Golfe» qui lui auraient promis de financer toutes ses activités politiques. Même en prison. Vrai ou faux ? En tout cas, tout militerait à le croire au vu des importants moyens déployés depuis la naissance de sa formation politique. A cet effet, la récente visite de Gackou à la prison de Rebeuss a laissé aussi beaucoup de cliquetis.

Du côté du Pds, on semble se plaire à cette émergence d’un fils de la banlieue – véritable réservoir d’électeurs – dont la cible principale est «l’ennemi commun» qui, dit-on, joue parfaitement «un rôle» en direction de la présidentielle. Lequel ? Seul Wade sait. Des brides d’informations renseignent que Wade a déjà sa « botte secrète ». Son candidat ? Tout compte fait, du côté du pouvoir, on regarde le Grand Parti se massifier. Et pour le contenir, on envoie les seconds couteaux de la banlieue. Comme pour le mépriser. Erreur qui risque de coûter cher à l’Apr dans une banlieue où on cherche dans des bottes de foin les responsables apéristes. Comme d’ailleurs, partout ailleurs. La présidentielle, c’est pour quand ?

www.rewmi.com

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici