Convertie à l’Islam, une talibé de Serigne Modou Kara « kidnappe » son père et fâche ses frères

Une chrétienne devenue talibé de Serigne Modou Kara aurait pris en otage son père et refuserait de le libérer malgré les injonctions de son marabout.

Homme-furieux1-200x300

Convertie à l’Islam depuis le début des années 80, une quinquagénaire est en conflit avec le reste de sa famille. Pas en raison de sa nouvelle religion mais du fait qu’elle aurait kidnappé leur père vit qui vite avec elle à Touba. « Elle a pris notre père en otage et elle l’a fait uniquement à cause des 100 000 que notre sœur qui vit en Europe lui envoie par mois », accuse son frère ainé selon qui, leur père est très mal en point. « Malgré l’argent qu’on lui envoyait pour prendre soin du vieux, ce dernier n’en est pas moins malade. Il pesait 70 kilos, mais maintenant il en fait 35 », grogne-t-il dans Teuss.

Saisi par les frères de sa nouvelle disciple, Serigne Modou Kara Mbacké leur aurait conseillé de prendre langue avec la gendarmerie. Mais le commandant de la gendarmerie de Touba leur recommandera à son tour d’ester en justice. Ensuite, le petit frère de Serigne Modou Kara, Borom Darou aurait demandé à la dame de lâcher du lest. Un « ndigël » qu’elle n’a pas suivi in extenso car elle a posé des conditions pour « libérer » son père. D’après son frère ainé, elle aurait réclamé 600 000 francs. Argent qui lui a été envoyé par leur sœur qui vit en France. Sauf que cela ne suffira pas à résoudre le problème. « Nous sommes allés à Touba pour récupérer le vieux. Mais arrivés sur place, elle a encore fait des subterfuges pour ne pas le laisser partir avec nous. La gendarmerie est encore intervenue pour nous renvoyer encore une fois devant dame justice », sérine le frère qui promet à sa sœur la plus effroyable des châtiments si jamais « notre père qui est mourant est enterré à Touba ». « Elle l’a fait avec notre sœur qu’elle a convertie à l’Islam avant de l’inhumer à Touba sans notre consentement. Si toutefois elle récidive, la Guinée Bissau sera sa dernière demeure. Nous sommes des Mandiagues », menace-t-il. Son petit-frère qui est musulman de confession embouche la même trompette et demande à ce que leur père soit libéré. « Sans quoi, elle aura fort à faire avec nous », promet-il.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici