Médiation : Abdoulaye Bathily précédé au Congo par les échecs du Burundi et du Burkina FASO

Un peu moins de deux jours, et les Congolais devront se prononcer sur la volonté du président Denis Sassou-Nguesso de modifier la Constitution pour pouvoir se représenter. Face à la volonté de l’opposition de lui barrer la route, la tension monte dans ce pays de l’Afrique centrale.Une trentaine de personnes auraient trouvé la mort à travers ses manifestations. C’est dans ce contexte tendu qu’Abdoulaye Bathily  a été dépêché par l’Onu dans le cadre d’une médiation pour ramener les partis à de meilleurs sentiments. Mais la mission ne sera sans doute pas facile pour le diplomate Sénégalais et pour cause.

Un peu moins de deux jours, et les Congolais devront se prononcer sur la volonté du président Denis Sassou-Nguesso de modifier la Constitution pour pouvoir se représenter. Face à la volonté de l’opposition de lui barrer la route, la tension monte dans ce pays de l’Afrique centrale.Une trentaine de personnes auraient trouvé la mort à travers ses manifestations. C’est dans ce contexte tendu qu’Abdoulaye Bathily  a été dépêché par l’Onu dans le cadre d’une médiation pour ramener les partis à de meilleurs sentiments. Mais la mission ne sera sans doute pas facile pour le diplomate Sénégalais et pour cause.

Face à la situation qui prévaut au Congo, l’Onu a décidé de prendre les devants pour ouvrir un  dialogue à partir de ce vendredi 23 octobre, à Brazzaville entre l’opposition et le pouvoir. Ainsi, Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations-Unies, a choisi son représentant spécial en Afrique centrale, le professeur sénégalais, Abdoulaye Bathily, pour se charger de cette lourde tâche. Un mission qui s’annonce difficile.

Déjà, à l’annonce de la décision de l’Onu d’ouvrir des négociations, certaines voix septiques se sont levées pour s’interroger : « Mais comment négocier quand deux grandes figures de l’opposition (KOLELAS et OKOMBI) sont assignées à résidence par des mercenaires étrangers à la solde du pouvoir? ». Une légitime question qui, sans doute, sera prise en compte lors des négociations.

Mais l’échec patent de Macky Sall dans le cadre de sa médiation au Burkina Faso semble assombrir l’horizon. Et le commentaire de BrazzaNews sur sa page Facebook le démontre clairement; « Espérons que cette négociation ne ressemblera pas à celle de la CEDEAO au Burkina où Macky SALL et Yayi BONI ont tenté de spolier la révolution de nos amis burkinabés», peut-on lire sur le mur du site congolais hostile au régime de Sassou Nguesso.

A cela s’ajoute l’épisode mouvementé du Burundi. En effet, dépêché au pays de Pierre Nkurunziza au mois de juin dernier pour jouer les sapeurs pompiers, le Professeur Abdoulaye Bathily a été désavoué par une partie de l’opposition. L’émissaire de L’Onu a été accusée par les opposants de violer les règles de préséances en ne prenant pas le temps de consulter toutes les parties avant d’entamer la médiation. Toutes chose qui font que le représentant des Nations Unies en Afrique centrale sera en mission presque impossible à Brazzaville.

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