Les choses commencent à bouger pour la famille de Assane Diouf. L’insulteur public numéro un, en taule depuis sa déclaration incendiaire contre le marabout Serigne Bass Abdou khadre Mbacké, avait déposé une plainte au lendemain de son incarcération, via sa famille, contre les auteurs du saccage de leur demeure familial.
Il leur est reproché les chefs d’accusation allant d’association de malfaiteurs, violation de domicile, destruction de bines appartenant à autrui, menace de mort et injures publiques. Le nom qui revient le plus dans cette affaire est celui de Mame Mor Mbaye, qui avait fait une vidéo appelant les talibés à investir la maison de Assane Diouf. « Ce dernier risque gros, puisqu’il est le principal instigateur du saccage », note une source proche du dossier. Et c’est aujourd’hui que les ‘’casseurs’’ seront entendus par la police de Guédiawaye. D’ailleurs, le principal concerné à savoir Assane Diouf, sera aussi entendu dans cette affaire.
Assane Diouf : « je suis mouride, j’ai le droit de demander des comptes à Serigne Bass Abdou khadre… »
En prison depuis le 28 novembre, Assane Diouf sort de son silence. Alors qu’il avait refusé de recevoir qui que ce soit, hormis ses avocats, Assane Diouf a commencé à recevoir de la visite depuis la semaine passée. Très populaire à Rebeuss, il s’est confié à des personnes qui lui sont proches. A certains membres de sa famille, qui ont demandé pardon en son nom, l’insulteur public leur demande de ne pas récidiver et qu’il ne demande pardon à personne.
« Je regrette les sorties de certains membres de ma famille qui ont demandé pardon, parce que je n’ai offensé personne. Que personne ne fasse plus de sortie pour demander pardon », a-t-il dit. En mouride, Assane Diouf estime qu’il est dans ses droits de demander des comptes à Serigne Bass Abdou khadre. « Je n’ai rien dit de mal, sinon demander des comptes pour savoir la traçabilité de l’argent injecté à Touba. En tant que mouride, j’ai le droit de me poser des questions sur l’origine de sa fortune », a encore dit Assane Diouf à des interlocuteurs.
Les Echos