On ne s’attendait pas moins à ça, après la sortie «hasardeuse» de l’ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aminata Touré. Qui a récemment révélé que la traque aux biens mal acquis a permis à l’Etat de recouvrer 200 milliards de Francs Cfa, y compris les 47 milliards saisis sur Aida Ndiongue.
Par l’entremise de son avocat Me Mbaye Jacques Diop, l’ex-sénatrice a démenti l’information. «c’est bien dans un langage absconse, foulant du pied le devoir de réserve qui s’impose à tout homme ou femme d’Etat appelé à d’autres fonctions, et sur fond d’imprudence qu’elle a pu intégrer dans son calcul, la somme de 47 milliards F Cfa recouvrés, selon elle, auprès de ma cliente Aida Ndiongue sans sourciller», a pesté la robe noire, dans des propos rapportés par Les Echos dans sa parution de ce samedi.
Qui, dans son argumentaire, précise qu’«en fait de recouvrement, Madame Aida Ndiongue n’a été ni jugée ni condamnée par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), ce qui exclut incontestablement tout recouvrement».
Ainsi, a-t-il «invité solennellement l’ancien ministre de la Justice à prendre de la hauteur par rapport aux affaires pendantes devant les juridictions, en ce que, précisément, ses sorties inutiles et inopportunes jurent d’avec la courtoisie, la loyauté et le devoir de réserve».
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