CM 2018 – Didier Drogba partage le point de vue d’El Hadji Diouf: « Ce n’est pas pour rien qu’il a gagné le Ballon d’or »
L’ancien capitaine des Eléphants, Didier Drogba a invité les représentants africains au Mondial 2018 à rêver plus grand que les quarts de finale qui sont jusque-là le meilleur résultat des sélections africaines à la grand-messe du football mondial.
« Doit-on être content d’arriver en quart de finale et se faire éliminer, moi je pense que non, faut rêver grand et être ambitieux à un moment donné même si après on peut se faire éliminer », a indiqué Didier Drogba dans un entretien avec des journalistes sénégalais, samedi à Nouakchott (Mauritanie).
C’était en marge de la 4-ème édition des Awards de la FFRIM (Fédération mauritanienne de football), une cérémonie récompensant les meilleurs footballeurs mauritaniens de l’année dont l’un des invités phares.
Les cinq représentants (Egypte, Nigeria, Maroc, Sénégal et Tunisie) doivent viser plus que les quarts de finale et se donner les moyens en mettant tout ce qu’il faut, a préconisé l’ancien capitaine des Eléphants qui a pris part à trois phases finales de Coupe du monde (2006, 2010, 2014).
« Toutes les poules sont difficiles mais il revient à ces équipes de se donner les moyens en étant deux fois plus forts que leurs adversaires », a-t-il conseillé, indiquant qu’il préfère jouer contre les meilleures nations au Mondial.
« Je partage le point de vue d’El Hadj (Diouf), c’est le point de vue d’un compétiteur et ce n’est pas pour rien qu’il a gagné le Ballon d’or », a dit Drogba commentant la sortie d’El Hadj Diouf après le tirage au sort.
Le double Ballon d’or africain 2001 et 2002 avait estimé qu’il aurait préféré jouer dans la poule du Maroc avec comme adversaire le Portugal, l’Espagne et l’Iran.
« J’aime cet état d’esprit parce qu’on va à la coupe du monde pour se frotter aux meilleures nations », a-t-il rappelé, estimant que l’Afrique arrivera au bout quand elle aura le même nombre de représentants que l’Europe et l’Amérique du Sud en coupe du monde.
« Mais aussi, il ne faut pas oublier que nous sommes des Nations jeunes. La France a attendu en 1998 pour gagner sa première coupe du monde », a-t-il dit.