Dans cette affaire, tout est parti d’une plainte, déposée par la dame Th. Dièye à la brigade de Recherches de Dakar, le 27 novembre dernier, contre l’entrepreneur Adama Sène.
La plaignante a expliqué dans sa déposition qu’elle a confié à ce dernier, les travaux de construction de sa parcelle, sise à Hann Marinas depuis 2011. Et sur ce, son co-contractant avait pris l’engagement de lui livrer une villa R 2, clef en main, pour un coût total de 55 millions de nos francs, au plus tard à la fin de l’année 2015.
D’après la plaignante depuis deux ans, les travaux sont restés au même point. Et lorsqu’elle a sollicité récemment, les services d’un ingénieur, ce dernier a estimé le coût des travaux restant à 19 millions de nos francs.
Alors qu’elle a déjà versé l’intégralité de la somme que le mis en cause lui avait demandé, en plusieurs échéances.
Attrait ce mercredi devant le tribunal des flagrants délits de Grande Instance de Dakar pour abus de confiance, le prévenu demande un délai pour continuer le bâtiment. « Il ne reste que les travaux de finition qui s’élèvent à 13 millions, au lieu de 19 millions. A cet effet, j’avais pris des ouvriers pour la plomberie, la peinture et l’électricité. Mais, elle s’est rendue au chantier pour faire cesser les travaux, avant de venir chez moi récupérer ses clés », s’est-il défendu.
Une demande que la partie civile qui se dit être trahie, n’a pas acceptée. Ainsi, elle a réclamé 25 millions à titre de dommage et intérêts.
Dans son réquisitoire, le parquet a requis six mois d’emprisonnement, dont trois mois ferme contre le prévenu.
La défense quant à elle, a plaidé pour le remboursement des 13 millions de la partie civile. Selon les robes noires, il y a une surfacturation, concernant le devis de l’ingénieur.
Au terme des plaidoiries, le tribunal a condamné le prévenu à trois mois ferme, et à payer 20 millions à la partie civile.
leral