Plus de deux semaines après l’expiration de leur préavis depuis le 24 novembre 2017, le Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse) n’écartera «aucune stratégie, aucun moyen de lutte et cherchera toutes les alliances possibles pour un règlement définitif de ces questions qui reviennent tous les ans et qui entament gravement la respectabilité de l’enseignant(e)».
En plénière hier, mardi 5 décembre, les camarades de Oumar Waly Zoumarou ont déploré le fait que «l’Etat n’a manifesté aucune volonté de respecter ses engagements souscrits et de règlement responsable des préoccupations desdits acteurs du système éducatif et de la formation».
Pour le Gcse, «les enseignants attendent le paiement intégral des indemnités qui leur sont dues au compte des examens de l’année scolaire écoulée». Et de confier : «Chaque année en effet, les enseignants sont contraints d’élever la voix pour se les faire payer dans la douleur et l’humiliation. Ce qui est inacceptable».
Sur la question des salaires des travailleurs en général, des enseignants en particulier, ponctionnés, le Grand cadre exige, sans délai, la remise immédiate des sommes ponctionnées du salaire des enseignants.
En dégageant toutes ses responsabilités sur les conséquences de cette fuite en avant du gouvernement, le Gcse, en plus du respect des accords signés avec les syndicats d’enseignants le 17 février 2014, exige le «respect du principe de gestion démocratique des personnels enseignants».
Outre ces différents points, les camarades de Zoumarou veulent la «diligence de la sortie du décret portant statut des élèves maîtres sortants des CRFPE et la fin des lenteurs administratives (sorties des actes, alignement) et le paiement de tous les rappels dus aux enseignants». SudQuotidien.