Le roi Salmane d’Arabie saoudite a mis en garde mardi les Etats-Unis contre le transfert de leur ambassade à Jérusalem affirmant qu’une telle décision risquait de provoquer « la colère des musulmans ».
Le statut de Jérusalem est l’une des questions les plus sensibles du conflit israélo-palestinien. La communauté internationale n’a jamais reconnu la ville sainte comme capitale d’Israël, ni l’annexion de sa partie orientale par l’Etat hébreu, si bien que les ambassades étrangères sont installées à Tel-Aviv.
Donald Trump a multiplié mardi les échanges avec les dirigeants du Proche-Orient, réaffirmant sa volonté de transférer l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem sans cependant dévoiler complètement son jeu. Il a informé le président palestinien Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie de son « intention » de procéder à ce transfert controversé contre lequel nombre de pays de la région sont opposés.
Le Congrès américain avait adopté en 1995 le Jerusalem Embassy Act appelant les Etats-Unis à déménager l’ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, « capitale de l’Etat d’Israël ».
La loi est contraignante pour le gouvernement américain. Mais une clause permet aux présidents de repousser son application pour six mois. Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama ont systématiquement actionné la clause tous les six mois.
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