Me Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a passé le témoin de la présidence de l’Assemblée des Etats Parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, au juge O-Gon KWON. Il a à cette occasion, fustigé la vente de migrants africains en Libye.
Selon Le Soleil, Me Sidiki Kaba, avec le sentiment d’une mission pleinement remplie ne quitte pas pour autant la justice internationale. Il continuera à servir avec l`élection du Sénégal au comité des Droits de l`homme des Nations Unies, rapporte un communiqué parvenu à notre rédaction. Il a dans son discours salué le rôle de la Coalition mondiale pour la CPI avec ses deux mille cinq cents (2500) ONG, à la tête de laquelle se trouve William R. Pace, qui travaille d’arrache-pied depuis 1995 pour que la Cour existe et acquiert son indépendance. La vente de migrants africains en Libye se déroulant sous nos yeux, heurte la conscience universelle. Me Sidiki Kaba a profité de cette tribune internationale pour dénoncer « cette pratique criminelle requiert une réponse urgente et résolue de la communauté internationale pour que cette honte du 21e siècle débutant cesse définitivement ».
Selon le ministre sénégalais des Affaires Étrangères et des sénégalais de l’extérieur, il faut, toutefois, que les Etats africains prennent entièrement leur responsabilité face à cette tragédie. « Il leur appartient de rapatrier leurs enfants et de les arracher des griffes des trafiquants de migrants. De même qu’il leur incombe d’offrir à leur jeunesse un futur meilleur en lui assurant une bonne éducation, une bonne formation et des emplois décents », a-t-il dit.