Le Premier ministre sénégalais, Mahammed Boun Abddalah Dionne s’est félicité, mardi à Dakar, des résultats obtenus en quatre ans de mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), soulignant que le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) est projeté à 7, 0% en 2018.
« Le taux de croissance du PIB a atteint 6,7% en 2016 contre 6,5% en 2015. Il est estimé à 6,8 % en 2017 et projeté à 7,0% en 2018, une première dans l’histoire économique du Sénégal, qui n’a jamais affiché un taux de 6% sur quatre années consécutives« , a-t-il dit, à l’occasion de sa déclaration de politique générale devant les députés, indique l’agence de presse sénégalaise.
« En Afrique, la croissance est ressortie à 1,3% en 2016, à 2,7% en 2017, et projetée à 3,5% en 2018« , a-t-il comparé, soulignant que les performances dans ce domaine « valent à notre pays de figurer parmi les cinq pays ayant les croissances économiques les plus fortes sur le continent« .
S’agissant de l’endettement du Sénégal, le Premier ministre précise qu’il « reste maîtrisé, grâce à une politique prudente privilégiant les emprunts concessionnels et les prêts sur le marché financier ayant de plus longues maturités« .
Le Sénégal doit aussi ses progrès à une « production d’arachide, qui est passée de 527 mille tonnes en 2011 à 1 million de tonnes dès 2015 et attendue à plus de 1, 411 million de tonnes en 2017, (…)« , a-t-il expliqué.
Il a ajouté que la production de riz a « atteint 1,015 million de tonnes en 2017 contre 405 mille tonnes en 2011, soit plus du doublement de la production en 5 ans« . Il a souligné qu’un tel résultat « nous rapproche à 68% de notre objectif de production d’un million et demi de tonnes« .
« L’autosuffisance en oignons est dépassée depuis 2015, avec une production de 400.000 tonnes, alors que nos exportations de produits horticoles sont multipliées presque par deux, avec plus de cent mille tonnes en 2016 contre cinquante et un mille tonnes en 2011« , s’est-il réjoui.