Condamné à neuf ans de prison jeudi par la justice italienne pour une affaire d’agression sexuelle, Robinho pourrait échapper à la prison. Son clan va utiliser tous les recours afin de ralentir la procédure. Dans tous les cas, le Brésil n’autorise pas l’extradition d’une personne née sur son territoire.
La décadence de Robinho se poursuit. Présenté comme l’héritier du Roi Pelé à ses débuts, le Brésilien a débarqué en Europe avec de grandes attentes en 2005. Du Real Madrid à l’AC Milan, en passant par Manchester City, l’attaquant de 33 ans n’a jamais confirmé les espoirs placés en lui. Son nom est désormais associé à une affaire de viol en réunion où il a écopé d’une peine de neuf ans de prison en Italie, jeudi.
Dès l’annonce du verdict, son avocate Marisa Alija a décliné sa stratégie: éviter que son client ne passe derrière les barreaux et parvenir à l’innocenter. Pour cela, elle entend ralentir la procédure. La peine de la juge Mariolina Panasiti n’est pas une condamnation définitive. Robinho et son clan ont la possibilité de faire appel à trois reprises. Pour le moment, le Brésilien poursuit donc sa vie normale.
Un précédent en 2009
Même si la sentence est confirmée, rien n’indique que Robinho sera emprisonné en Italie. La législation brésilienne ne permet pas l’extradition d’un Brésilien né sur son territoire. « La condamnation de Robinho n’a pas de valeur au Brésil, a révélé l’avocat Dorival Guimaraes, à Globoesporte. Un crime commis à l’étranger serait soumis à la justice brésilienne dans des cas de plus grande gravité, comme un génocide, un crime contre le pays ou le président ».
Robinho a été condamné pour le viol d’une jeune Albanaise avec cinq hommes, le 22 janvier 2013 dans un bar à Milan. A l’époque, le Brésilien évolue à l’AC Milan où il est arrivé en août 2010 après avoir été prêté à Santos par Manchester City. L’international a toujours démenti les faits. En 2009, il est soupçonné d’avoir violé une femme dans une boîte de Leeds. Il est arrêté puis relâché sous caution.