Le Saint-Coran a été révélé à Notre Prophète Muhammad (sallAllahou ‘alayhi wa salam) en arabe. Par la suite, il fut répandu, lu, appris et écrit en langue arabe.
Il est effectivement possible d’implorer Notre Créateur ou effectuer des invocations dans une autre langue, mais il est important que le croyant garde en mémoire que l’apprentissage de la langue arabe est indissociable au développement de la pratique religieuse.
Sheikh ‘Abdel-Karîm al-Khoudheîr (qu’Allah le préserve) a dit qu’il est permis d’invoquer en une autre langue que l’arabe quand la personne n’a pas la possibilité de le faire en arabe.
Pour illustrer la nécessité de parler et lire l’arabe, Notre Prophète (sallAllahou ‘alayhi wa salam) a dit concernant la pratique de la salât:
« Point de salât pour quiconque n’a pas lu la Fâtiha du Livre. » [Rapporté par : Al-Boukhârî (756) et Mouslim (394), d’après ‘Oubâda ibn As-Sâmit].
Rester à une connaissance nulle de l’arabe rend la personne capable d’accomplir les ordres divins, mais avec beaucoup de limites et de restrictions. Chaque croyant doit croire en sa possibilité à s’imprégner de la langue arabe.
« Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Elle sera récompensée du bien qu’elle aura fait, punie du mal qu’elle aura fait. Seigneur, ne nous châtie pas s’il nous arrive d’oublier ou de commettre une erreur. » (Coran, 2/286).
« Craignez Allah, donc autant que vous pouvez, écoutez, obéissez et faites largesses. Ce sera un bien pour vous. Et quiconque a été protégé contre sa propre avidité… ceux-là sont ceux qui réussissent. » (Coran, 64/16).
« Et votre Seigneur dit: «Appelez-Moi, Je vous répondrai. Ceux qui, par orgueil, se refusent à M’adorer entreront bientôt dans l’Enfer, humiliés ». (Coran, 40/60).