Le Sénégal assumera ses charges au Conseil de sécurité des Nations unies dont il est devenu membre non permanant, dans un esprit d’ouverture, de dialogue et de responsabilité, a réagi le président Macky Sall qui se félicite d’une ‘’grande marque de confiance’’ de la part de la communauté internationale.
Le Sénégal a été élu ce jeudi membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU au titre de la période 2016-2017 avec 187 voix.
Il intégre ainsi le Conseil pour la troisième fois (68/69, 88/89) avec le meilleur score devant le Japon, 184 voix, et l’Egypte, 179 voix.
Le Sénégal occupera son siège à partir de janvier prochain, pour un mandat de deux ans, 2016 et 2017
’’C’est une grande marque de confiance que la communauté internationale vient ainsi de manifester à notre pays et à sa diplomatie’’, a notamment dit Macky Sall dans une déclaration dont copie a été transmise à l’APS.
Cette élection est ’’conforme aux engagements internationaux’’ du Sénégal en faveur de la paix et de la sécurité en Afrique et dans le monde, selon le chef de l’Etat.
’’Nous sommes le 7e sur les 128 pays contributeurs de troupes pour le maintien de la paix. Au total, 3646 éléments de nos Forces de défense et de sécurité sont actuellement déployés dans huit missions de paix’’, a dit Macky Sall.
Il a rappelé avoir ’’envisagé’’ l’élection du Sénégal au Conseil de Sécurité dans son discours sur la politique étrangère du Sénégal à l’occasion d’une conférence organisée en novembre 2011 à Paris.
’’Depuis l’indépendance, notre pays a siégé deux fois au Conseil de Sécurité, en 1968-1969 et en 1988-1989. Suivant la pratique, après ce troisième mandat qui nous a été confié aujourd’hui, une autre opportunité ne se présentera à nous que dans 25 ou 30 ans’’, a souligné le chef de l’Etat.
Avec la présidence en exercice de la CEDEAO, du NEPAD et de la Francophonie, ce siège au Conseil de sécurité ’’donne l’occasion historique au Sénégal de poursuivre à l’échelle internationale la promotion des idéaux que sont la paix, la sécurité, la liberté, la démocratie, la protection des droits de l’homme et le dialogue des cultures et des civilisations’’, a encore poursuivi M. Sall.
