Au Sénégal, la planification familiale a connu de grandes avancées. Le taux de prévalence contraceptive est de 21%. Au même moment paradoxalement, celui des adolescents âgés de 15 à 19 ans reste faible. Il est estimé à 4,7%. L’annonce a été faite hier par le directeur des programmes de l’Ong Jed, au cours d’un panel sur la santé sexuelle des jeunes.
A en croire le directeur des programmes de l’Ong Jed, le Sénégal s’est engagé à augmenter le budget relatif aux produits de base du gouvernement de 200% et de doubler celui global attribué à la gestion du programme de planning familial, rapporte Enquête +.
« Grâce à l’utilisation de méthodes de contraception modernes, on a évité 112 000 grossesses non désirés et 257 morts maternelles. On a augmenté également le budget alloué à l’achat des produits de base », soutient Mody Ndiaye.
Marième Dia Ndiaye de la direction de la santé maternelle et néonatale a précisé que la ligne budgétaire sur la planification familiale va passer de 200 à 500 000, en 2018. « Il faut qu’il y ait des politiques pour la planification. On ne parle pas de limitation de naissances, mais d’espacement. Ce, pour lutter contre les décès évitables de la mère et de l’enfant », argue -t-elle