Ces arrivées de migrants se feront pratiquement aux deux tiers pour des raisons économiques, mais aussi par le biais du regroupement familial et de la poursuite de l’accueil de réfugiés. « En réponse aux demandes des entreprises canadiennes et aux besoins de main-d’œuvre », l’arrivée de nouveaux migrants « soutiendra la croissance économique », a déclaré Ahmed Hussen.
A cet effet, le Canada dont la population atteint actuellement 60 millions d’habitants, prévoit d’accorder la résidence permanente à 310 000 étrangers en 2018. Puis à 330 000 un an plus tard, et enfin à 340 000 nouveaux migrants en 2020, a précisé le ministre canadien de l’immigration.
Cette politique accrue de l’immigration adoptée par les autorités canadiennes répond également au besoin de faire face au vieillissement de la population observée dans le pays. « Cela nous aidera à faire face aux défis des prochaines années, comme le ralentissement de la croissance de la force de travail et le manque de main-d’œuvre lié au vieillissement de la population », a soutenu Ahmed Hussen.
Pour cause, le ratio de 6,6 personnes actives canadiennes pour un retraité en 1971 a sensiblement baissé, atteignant 4,2 en 2012. « Cette tendance à la baisse pourrait bien se poursuivre pour chuter à 2 personnes actives canadiennes pour un retraité d’ici 2036 si de telles mesures ne sont pas mises en œuvre », s’est alarmé le ministre.
A noter, par ailleurs, qu’Ahmed Hussen, le ministre canadien de l’immigration, d’origine somalienne, est lui-même arrivé au Canada en tant que réfugié.
Et selon les données d’un dernier recensement publiées, il y a une quinzaine de jours environ, ce sont désormais 7,5 millions des Canadiens (21,9% de la population) qui sont nés à l’étranger. Une proportion qui devrait même augmenter dans les prochaines années, avec l’accès à la nationalité canadienne d’une grande partie des résidents permanents.
(Agence Ecofin)
Bonsoir, j’aimerais immigrer au Canada, svp que dois-je faire?