Les victoires cinglantes de l’armée syrienne sur les lignes de combat et la scène politique ont suscité à la fois la déception et l’ire des États-Unis. Néanmoins, la Syrie se prépare à un tout autre avenir.
« Plus les espoirs d’un démembrement de la région s’amenuisent et l’étau se resserre autour de Daech, plus les Américains sont possédés par la rage. Par des frappes irréfléchies, ils tentent de brouiller les cartes » écrit le journal Al-Thawra.
Les États-Unis sont donc arrivés au bout de leurs espérances. Un septième round des pourparlers d’Astana est en cours de préparation et les négociations de Genève devraient reprendre. Le simple fait d’en parler déconcerte les Américains, d’une névrosité ombrageuse. Ils emploient tous leurs grands moyens pour entraver le processus politique en Syrie et n’hésitent pas à recourir au chantage pour exercer davantage de pression sur leurs adversaires.
Après avoir réduit Raqqa en ruines, les États-Unis s’en prennent dorénavant à Abou Kamal. La soi-disant coalition militaire anti-Daech qui est sous leur commandement, a ostensiblement changé de vocation et fait tout pour nuire aux efforts de l’armée syrienne, seule à réellement combattre la déferlante terroriste. C’est un fait avéré par le colonel Ryan Dillon, le porte-parole officiel de la coalition internationale, qui ne mâche plus ses mots.
Les forces de ladite coalition se préparent pour l’assaut contre Abou Kamal. Le même scénario à Raqqa devrait se répéter : un certain nombre de terroristes déposeront les armes et serviront d’appâts pour le dépeçage de la région, imaginé par le régime d’Israël.
Les dessous de la guerre en Syrie ne sont plus un mystère pour personne. Les récentes déclarations de l’ex-Premier ministre du Qatar, Hamad bin Jassim al-Thani, font état du rôle destructeur des États-Unis, des pays arabes du golfe Persique et de la Turquie dans le conflit syrien.