Le passage de l’ancien président gambien restera à jamais gravé dans l’histoire de la Gambie. En effet, les présumés victimes des actes de Yaya Jammeh se sont organisés pour obtenir justice.
Des dizaines de personnes et autres Ong se sont rencontrées à Banjul pour se pencher le cas Yaya Jammeh. Selon la Rfm, le pays va disposer prochainement d’une commission vérité, réconciliation et justice. Cependant, le problème qui se pose c’est le jugement du président Yaya Jammeh dont l’extradition est quasi-impossible.
Selon Styves Combol, directeur régional adjoint d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui a pris part à cette rencontre, « ce sont des centaines et des centaines de victimes qui se sont rassemblées pour demander la justice ». Il y a plusieurs possibilités d’obtenir justice selon lui, avec le lancement de la commission vérité, réconciliation et justice en 2018, des enquêtes et des poursuites criminelles pourront être entamées.
M. Combol a aussi précisé que, s’il y a des poursuites contre les membres du gouvernement de Yaya Jammeh et des forces de sécurité gambiennes, comme ce fut le cas avec le ministre de l’intérieur Ousmane Sonko, cette justice pourrait être rendue.
Mais pour le cas Yaya Jammeh, cela pourrait être plus compliqué parce qu’il reste en Guinée Equatoriale et sera difficile de l’extrader.