Air Sénégal Sa devra attendre 90 jours après la mise en place effective de sa Direction générale, avant d’effectuer des vols commerciaux. C’est ce que recommande l’Iata (Association du transport aérien international). Cela retarde d’office le démarrage des activités de la compagnie aérienne initialement prévu pour le 7 décembre, date d’inauguration de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd).
Dans ses règlements, l’Iata ne donnera son feu vert que si le Directeur général d’Air Sénégal Sa, Philipe Bohn, met en place l’administration complète de la nouvelle compagnie. C’est-à-dire un directeur commercial, des pilotes, un personnel administratif, des mécaniciens, des avions, des sièges, des billets, des contrats de travail…
« Le 7 décembre prochain, Air Sénégal Sa ne pourra faire que des vols de présentation. Par exemple, atterrir à Bissau avec une délégation ministérielle, le Directeur général de la compagnie, des journalistes, pour présenter l’appareil aux autorités de l’aviation civile », a dit l’Obs, lu par Actunet.
Autre fait qui s’est produit à Air Sénégal Sa, un des 15 pilotes que compte la compagnie a démissionné. Motif : il exige une proposition de salaire, avec toutes les charges sociales, avant de signer le contrat de travail à durée indéterminée (Cdi), qui lui sera présenté au retour de son stage où il doit avoir des résultats positifs.
En effet, les pilotes qui seront aux manettes des Atr 72-600 d’Air Sénégal Sa doivent d’abord subir une formation à Toulouse. « Pour éviter de payer des salaires à des pilotes d’une compagnie qui démarrerait se activités vers mars 2018, le Dg opte pour des contrats de formation. Ce qui constitue un piège. Car tout pilote qui refuserait de signer le contrat d’emploie proposé au retour du stage, devra rembourser le montant équivalent à la formation : 10 millions Fcfa, même si en l’espèce, Air Sénégal Sa ne paie rien », mentionne l’Obs, lu par Actunet.
